la lutte et les sanctions prisent par l'Etat et les fédérations.
- ermelvianney
- 21 févr. 2015
- 4 min de lecture
La lutte contre le dopage est un réel combat d'importance majeure !
Ce combat commence d'abord par de la prévention mais il faut tout de même utiliser aussi d'autres moyens plus efficace tel que les contrôles antidopage.
En France c'est le ministère de la santé et des sports qui s'occupe de la prévention dans la lutte antidopage. Ce ministère sensibilise les sportifs contre le dopage, encourage les investissements contre le dopage et améliore l’efficacité d’organismes luttant contre le dopage.
Il y a différentes agences très engagées dans la lutte antidopage à travers le monde, la plus célébre est l'Agence Mondiale Antidopage qui est une fondation internationale indépendante, chargée de promouvoir, coordonner et superviser la lutte contre le dopage dans le sport. Elle a été créée le 10 novembre 1999. Son bureau principal est à Montréal avec à sa tête Dick Pound, représentant le Mouvement olympique, de 1999 à 2007et John Fahey, représentant les gouvernements, depuis le 1er janvier 2008.
Du côté de la France c'est L’Agence Française de Lutte Antidopage (AFLD) qui est la plus célèbre. Elle a été créée en 2006. Elle occupe les rôles auparavant occupés par le Conseil de Prévention et de Lutte contre le Dopage (simple autorité) et par le Laboratoire national de détection du dopage de Châtenay-Malabry. Cette agence remplace le ministère des Sports pour l’organisation des contrôles. Cette agence a mené de vastes campagnes de sensibilisation auprés du public avec de nombreux contrôles antidopage durant de célébre évènements sportifs tels que le Tour de France ou le Marathon de Paris. A noté aussi que cette association possède un laboratoire de recherches.
En France, les contrôles antidopages sont réalisés sous l’autorité de l’Agence Française de Lutte Antidopage lors des épreuves où les règles des fédérations internationales ne sont pas appliquées. Lorsqu’elles sont appliquées, l’AFLD organise conjointement avec l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) ou avec la fédération internationale du sport concerné.
Dans le monde, c’est l’Agence Mondiale Antidopage qui se charge de ces contrôles. Dans certains pays, elle est accompagnée d’une organisation nationale de lutte contre le dopage.
Voici la description détaillée d'un contrôle antidopage :
N’importe quel sportif (qu’il soit licencié ou non) peut être contrôlé du moment qu’il participe à une compétition agréée par une fédération ou à un entraînement.
La désignation des sportifs à contrôler s’effectue selon les modalités définies par les règlements fédéraux de la discipline considérée : tirage au sort, classement, nouveau record, …
Le contrôle est fait par un préleveur, assermenté, agréé et missionné par le ministère chargé des Sports.
Un délégué fédéral peut être désigné pour assister le sportif pendant le contrôle. Le délégué fédéral mis à disposition du médecin et des sportifs facilite le bon déroulement du contrôle antidopage.
Les sportifs à contrôler sont avertis en recevant " une notification de contrôle " sur le lieu de la compétition qu’ils doivent signer. Les sportifs désignés doivent alors se rendre au contrôle dans les meilleurs délais.
Au moment du contrôle antidopage, il faut que le sportif se présente au préleveur avec une pièce d’identité. Ensuite, le médecin propose au sportif de choisir les flacons de prélèvements parmi plusieurs. Puis, le médecin accompagne le sportif aux toilettes pour réaliser le prélèvement urinaire (au moins 70 ml).
Lors de l’entretien préalable au contrôle antidopage, le sportif doit indiquer au préleveur si il prend des médicaments. Le préleveur les indiquera sur le procès-verbal du contrôle dont le sportif aura une copie.
Pendant le contrôle antidopage, le sportif ne doit pas hésiter à poser toutes les questions qu’il souhaite au préleveur.
Après le contrôle, les flacons sont envoyés au département des analyses de l’agence française de lutte contre le dopage où les urines sont analysées.
Si le laboratoire ne décèle pas de produit interdit, alors le contrôle est dit négatif et la fédération concernée doit en informer le sportif. Dans le cas où le laboratoire décèle un produit interdit, alors le contrôle est dit positif mais, le sportif peut demander une contre-expertise dans un délai de 5 jours à compter de la réception de la lettre, lui énonçant les reproches retenus contre lui (ou 10 jours en cas de domiciliation hors de la métropole).
Si le résultat est inchangé, la fédération concernée décidera des éventuelles sanctions à prendre contre le sportif après l’avoir entendu.
Les athlètes dopés sont sanctionnés par leur fédération nationale de leur sport, mais en cas de réseau organisé, c’est la justice qui s’occupe du dossier. En cas de contrôle positif, les sanctions vont de 3 mois à deux années de suspension. En cas de récidive, les sportifs peuvent se voir suspendus à vie. Être contrôlé positif, c’est aussi subir une sanction morale. Le sportif dopé perd ainsi de nombreux supporters et son image s’en retrouve écornée. Enfin, les sanctions peuvent être aussi financières de par la perte d’un contrat avec une équipe ou l’arrêt d’un contrat de sponsoring.
Par ailleurs, la loi dit qu'en cas d'obstacles au contrôle ou de violation des interdictions la sanction est de 6 mois d'emprisonnement et 7500 euros d'amende. En cas de détention ou d'usage de substance ou procédé interdit c'est un an d'emprisonnement et 3750 euros d'amende d'apres la loi du 3 juillet 2008.
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