contrôle anti-dopage.
- ermelvianney
- 21 févr. 2015
- 3 min de lecture
Contrôle anti dopage
L’augmentation du nombre de dopés au cours des années a poussé les institutions nationales et mondiale de lutte contre le dopage à établir des règles strictes : elles sont répertoriées dans différents code comme le Code Mondial Antidopage. Pour veiller à ce que ces lois soit respectées des contrôles anti dopage sont mis en place celons des règles très strictes
Les contrôles sont effectués à partir de différent type de prélèvement. Il y a le prélèvement urinaire : le plus répandu, le contrôle sanguin : il permet d’effectué des recherches rapides, ou encore le prélèvement de tissu tels que les cheveux pouvant contenir des informations sur le profil génomique. Des examens médicaux cliniques sont également envisageables. Les contrôles suivent un protocole très rigoureux : il est rédigé dans le Standard International pour les Contrôles et les Enquêtes.
Présentation d'un contrôle urinaire dans sa totalité pour détecter la présence d'EPO
Dans le but de détecter la présence d'EPO dans le sang, il existe le test urinaire. Ce dernier repose sur deux principes que sont l'isoélectrophorèse et l'électrofocalisation.
L'isoélectrophorèse :
Il existe des isoformes (différentes formes de protéines) des érythropoïétines (naturelle et artificielle de 1e et 2e générations) qui peuvent être repérées et identifiées dans les urines grâce à cette technique.
On installe l'échantillon d'urine du sportif contrôlé sur une plaque électrique. Cette dernière est recouverte d'un gel et est composée de 2 pôles :
- le pôle positif (anode) qui attire les solutions basiques
- le pôle négatif (cathode) qui attire les solutions acides.
On active un courant électrique, l'EPO naturelle et l'EPO recombinante migrent à un certain pH dans le champ électrique à différentes vitesses. Les protéines sont séparées selon leur charge électrique. Mais cela reste invisible jusqu'à l'ajout d'un un anticorps primaire qui se fixe sur l'EPO. Pour obtenir de la lumière, on insère un second anticorps dit "secondaire". La différence constatée lors de ce test se situe au niveau du point de migration isoélectrique qui est compris entre 3,92 pH et 4,42 pH pour l'EPO naturelle et entre 4,42 pH et 5,11 pH pour l'EPO artificielle. Ceci est dû aux différences entre les deux types. La protéine artificielle va donc migrer vers le secteur basique situé à proximité de la cathode. En revanche la protéine naturelle va migrer moins haut et se situer dans le secteur acide.
Ce test ne paraît pas très fiable car la quantité d'urine disponible est souvent trop peu importante.
L'électrofocalisation :
L'électrofocalisation est une chromatographique sur laquelle on fait circuler un courant électrique. Les protéines sont séparées en fonction de leur charge électrique. Pour reconnaître l'EPO artificielle, on ajoute un anticorps "anti-EPO" qui détruit l'EPO naturelle et conserve l'EPO recombinante.
Cette technique ne peut être appliquée qu'à des échantillons d'urine fortement concentrés grâce à une ultrafiltration. L'échantillon est alors environ 100 fois plus concentré que l'échantillon prélevé mais cette opération nécessite 3 jours de travaux pour obtenir une fiabilité maximale permettant de déterminer le pourcentage des 2 types d'EPO présents. De plus, elle n'est pas assez performante pour détecter les nouvelles formes d'EPO artificielle. L'interprétation des résultats est parfois difficile : la courte demi-vie de l'hormone synthétique est un véritable handicap. En effet, celle-ci s'étend de 7 jours en présence de fortes doses à seulement 24 heures en présence de faibles doses. D'autre part, un test peut s'avérer positif sans que le sportif ne se soit dopé, c'est notamment le cas après un effort physique intense, le contrôlé est alors en état d'hyperprotéinurie.
Cette méthode reste relativement fiable, mais longue et coûteuse : environ 100€ le test.
Les différentes techniques du test urinaire ne sont donc pas totalement fiables.
L'efficacité des différents tests actuels est relative pour d'autres raisons encore :
- Les sportifs ont connaissances du seuil autorisé et savent à quel moment ils doivent arrêter le traitement pour que les produits ne soient pas décelables.
- Une course permanente existe entre les fabricants de nouveaux produits pouvant faire échouer les tests et les chercheurs chargés de déceler ces produits. Malheureusement, les premiers cités sont généralement en tête.
- Les contrôles sont trop peu nombreux et devraient être effectués de manière plus inopinée afin de diminuer les chances du contrôlé de fausser le test.
Le Code Mondial Antidopage prévoit également les sanctions en cas de manquement à ces contrôles. Ce soustraire a contrôle ou si opposé est considéré comme un contrôle positif et peut être sanctionné.
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